À voir

• L’architecture funéraire : les tombes, faites de blocs de tuf, sont disposées en îlots réguliers avec des rues à angle droit, révélant une société égalitaire mais soucieuse de l’ordre. Les inscriptions sur les linteaux – souvent à la première personne, comme un écho d’outre-tombe (« Je suis à... ») – témoignent d’une communauté ouverte, aux noms trahissant des origines lointaines.
• Les objets funéraires : céramiques grecques, bronzes travaillés, bijoux et armes racontent des banquets éternels et un statut social affirmé. Les pièces les plus précieuses, dont une amphore attique à figures noires, sont exposées au Musée Archéologique National et au Musée Claudio Faina d’Orvieto.
• L’antiquarium tactile : une expérience unique en Italie : muni de gants fournis par le musée, le visiteur peut toucher des vases en bucchero, des bronzes en forme de sirènes et des fragments architecturaux, pour une immersion dans la vie étrusque.

Le saviez-vous ?

• Le nom vient d’un crucifix du XVIe siècle sculpté dans le tuf, aujourd’hui conservé dans une chapelle voisine.
• Les tombes les plus anciennes (VIIIe siècle av. J.-C.) témoignent de la transition entre crémation et inhumation, avec des objets reflétant l’essor d’une classe marchande riche et internationale.
• Les rues étaient si étroites que les entrées des tombes étaient décalées pour éviter les encombrements lors des rites funéraires.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site web de la Nécropole du Crocefisso del Tufo.